Harcèlement moral au travail : quelles sont les conséquences sur la santé ?

Publié le : 17 août 202010 mins de lecture

Le harcèlement moral peut revêtir plusieurs formes différentes : humiliations, intimidations, mise au placard, critiques et insultes. Aucune liste d’événements ne caractérise ce délit. Qu’est-ce qu’un harcèlement moral au travail et quelles sont ses conséquences sur la santé ? Les lignes suivantes font la lumière sur ces questions.

Un petit mot sur le harcèlement moral

Le harcèlement moral au travail peut être décrit comme de la répétition de comportements, ayant pour objectif ou effet de détériorer les conditions d’emploi de la victime, de nuire à sa dignité et à ses droits et le plus souvent à ses situations de vie. Il y a des effets négatifs sur la santé mentale et physique de la personne : perte de poids ou d’appétit, irritabilité, troubles anxieux, insomnie, peur d’aller au travail. Pour information, le harcèlement travail, qu’il soit sexuel ou moral, est sanctionné par le Code pénal.

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Effets spécifiques du harcèlement moral

La perte de sens est la première conséquence aspécifique du harcèlement. Ce qui rend fou, c’est l’incompréhension, il s’agit des discours erronés consacrés à vous couvrir les yeux. Le double discours dans la famille est susceptible de rendre une personne schizophrène, mais le double langage dans un institut ou dans une société, peut rendre les salariés paranoïaques, voire les détruire. Il est important de noter que les demandes paradoxales sont quelquefois utilisées en tant que méthode de harcèlement. C’est d’empêcher l’autre de l’intimider, de comprendre. Vous blâmez quelqu’un de ne pas effectuer des travaux. En outre, vous doutez de votre santé mentale, ce qui est assez fatiguant, et cela est susceptible d’être exaspéré par un geste inconscient de collaborateurs faisant comme aucun problème ne s’était produit ou qui, par contre, laissent entendre que vous êtes censé y être pour n’importe quoi pour être traité comme ça ; c’est impossible. Les individus, dans ces circonstances, sont tenus de subir une décompensation d’une façon ou d’une autre. En effet, vous devenez agressif. Le passage à l’acte d’agression est l’effet direct de l’incapacité à se faire entendre et de la perte de sens. Vous voyez des salariés avoir des comportements impulsifs, qui sont susceptibles d’aller jusqu’à écraser du matériel sur le lieu de travail, supprimer toute une base de données informatisées ou contacter ceux qui commettent une agression pour l’insulter. Bien entendu, ces gestes impulsifs se retournent constamment contre le salarié qui présente des troubles du caractère.

L’humiliation et la honte font aussi partie des effets spécifiques du harcèlement. Ce qui fait la particularité des tableaux de harcèlement envers les autres types de souffrance au travail, il s’agit de la prédominance de l’humiliation et de la honte. Cela est conforme à une absence de la haine à l’égard de l’offenseur : les victimes ne souhaitent qu’être réhabilitées et retrouver leur honneur entaché, c’est ce qui explique le souhait de se camoufler, de s’éloigner du monde.
La honte est une émotion complexe, ce qui explique la difficulté qu’ont les personnes ciblées du harcèlement moral à exprimer leur pensée, particulièrement si le harcèlement est personnel. Par exemple, dans le cas de d’abus sexuel, la vérité peut paraître quelquefois pire que ce que les individus ciblés expliquent d’abord, puisqu’ils ne trouvent pas les termes. Une agression dont vous parvenez à vous défendre, même de façon tardive, ne produit pas beaucoup plus de conséquences à longue portée. Ce qui choque, définitivement, c’est de n’avoir pas le moyen de réaliser ce qu’il fallait pour entraver ce processus. Ce sont les souffrances supportées en faisant bonne impression, les messages dangereux déchiffrés à temps. La honte est due à ce qu’on n’a pas pu ou su se défendre. À titre d’information, sachez que le harcèlement travail est un vrai désastre, mais s’en défendre est possible.

Effets aspécifiques du harcèlement moral

La dépression est l’une des conséquences aspécifiques du harcèlement moral. Le statut de la dépression majeur est susceptible de se fixer, lorsque le harcèlement se prolonge avec le temps ou s’il se renforce. La victime du harcèlement présente donc un sentiment de culpabilité démesuré ou inapproprié, de dévalorisation et une humeur triste, la perte de n’importe quel envie et une absence d’intérêt pour tout ce qui la passionnait jusqu’à présent. Très souvent, le salarié dissimule ses signes à son médecin et à sa compagnie, puisqu’il se culpabilise de refléter des attentes de sa hiérarchie. Il est capital de ne pas méconnaître les états dépressifs puisque le comportement de suicide est élevé pour le moment.

L’anxiété et le stress sont aussi des effets du harcèlement moral. Si ce dernier est récent et qu’il y a encore un espoir de trouver une solution, les signes sont avant tout étroitement liés au stress, avec ce que les docteurs appellent des déficiences fonctionnelles comme les troubles digestifs, les troubles du sommeil, la nervosité, la fatigue, etc. C’est la réponse de la peau à une tentative d’adaptation du thème et une hyperstimulation pour affronter cette situation. Néanmoins, au stress, qui résulte d’une situation de harcèlement psychologique, s’ajoute un sentiment d’humiliation et de désespoir. À présent, l’individu est libre de récupérer vite s’il est éloigné de son agresseur ou si on s’excuse auprès de lui. Il retrouve donc son équilibre, sans plus d’effets à longue échéance.

Autres effets sur la santé du harcèlement moral

Le harcèlement moral peut détruire le travailleur qui en est victime. À l’instar d’organismes du travail présents sont beaucoup plus individualistes, la personne victime d’harcèlement n’est généralement pas soutenue par ses collègues ou sa hiérarchie qui décident de « fermer les yeux ». Elle se retrouve donc totalement seule et d’une manière progressive, elle n’arrive pas à se repérer : elle n’est plus apte à donner son opinion si ce qu’on fait et ce qu’on exige de lui est injuste ou juste, « normal » ou pas, si elle est en faute ou non, si elle exécute parfaitement ses tâches ou pas.

La personne harcelée perd sa confiance en elle et l’estime d’elle-même. La solitude liée à que ce qu’elle supporte rend malade. En réponse, elle améliore souvent ce qu’on appelle une « hyperactivité réactionnelle », à savoir qu’ayant des doutes sur la qualité de son travail et ses compétences, elle commence à travailler dur en envisageant que cela lui empêchera les critiques. Depuis le début du harcèlement, le travailleur développe certains signes avant-coureurs comme hyperactivité réactionnelle, ennui, troubles du sommeil, anxiété, fatigue, stress. Viennent ensuite les symptômes physiques tels que vomissement, maux de tête, de ventre, etc. Si le harcèlement continue de progresser et si le travailleur reste isolé, sans appui, cela est susceptible d’aller jusqu’à des maladies graves, des comportements suicidaires, des troubles psychopathologique. Le harcèlement moral est un traumatisme psychologique majeur et il est possible de voir des préjudices psychologiques graves se développer rapidement, un état de stress post-traumatique entre autres, une indication clinique se rattachant normalement aux périodes de guerre et à la comparaison à des situations mortelle et qu’on découvre dorénavant quelquefois également chez les personnes ciblées de cette conduite abusive. C’est vous dire la violence émotionnelle du harcèlement moral pour les personnes touchées !

Les facteurs qui contribuent au harcèlement moral

La gravité des effets du harcèlement sur la personne harcelée est fonction de l’identité de la victime, du nombre d’individus impliqués dans le système de harcèlement, de la relation entre les acteurs, de la période de harcèlement. Enfin, il est important de savoir que le harcèlement travail est susceptible de prendre de multiples formes et découler d’agissements différents.

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